Les 19 contrats-programmes, élaborés en concertation avec les fédérations interprofessionnelles concernées pour la fixation des objectifs et des indicateurs de développement de chaque filière à l’horizon 2030, mobilisent un budget de 110,698 milliards de DH sur 10 années, dont un apport de l’Etat de 42,477 MMDH dans le cadre du Fonds de développement agricole (FDA).

Ces contrats-programmes concernent 4 filières animales (la filière laitière, la filière des viandes rouges, la filière avicole et la filière apicole) ainsi que 15 filières végétales (l’oléiculture, l’arboriculture, les agrumes, le palmier dattier, les céréales et légumineuses, les cultures sucrières, les oléagineux, le maraîchage, l’arganier, les semences, la filière biologique, les fruits rouges, le safran, le riz et la rose à parfum).

La mise en œuvre de ces contrats-programmes a pour objectif d’améliorer la rentabilité de la production agricole, de valoriser la production et de moderniser les méthodes de commercialisation et de distribution.

Elle vise également à améliorer la recherche, la formation et les conditions de travail des agriculteurs et des travailleurs, ainsi que le soutien à l’organisation et la structuration des organisations professionnelles pour créer une nouvelle génération d’organisations professionnelles agricoles efficaces.

Cette signature de contrats-programmes rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie « Génération Green » qui repose sur trois dimensions : la dimension territoriale, la dimension filières de production et la dimension thématique.

 

Ces conventions ont été signées entre l’Agence pour le Développement Agricole (ADA) et quatre partenaires commerciaux, dont « Marjane Holding », « Nectarome Marrakech », « VerdeOrto » et « VMM ». Les conventions portent sur un projet pilote visant à établir des alliances productives entre des producteurs agricoles et des acheteurs, avec le soutien de l’État pour un meilleur accès au marché.
D’après la MAP, Les partenaires acheteurs imposeront aux producteurs des critères sanitaires de qualité, ce qui permettra aux producteurs d’accéder à plusieurs canaux de distribution et de commercialisation modernes. Les conventions répondent à la volonté du ministère de l’Agriculture, qui œuvre pour l’introduction d’une nouvelle génération d’organisations agricoles à travers l’enrichissement des modèles d’organisation des agriculteurs.
L’ADA a lancé un projet pilote d’alliances productives impliquant 16 coopératives regroupant 728 producteurs, dont 296 femmes, dans différentes filières telles que le maraîchage, l’arboriculture, les cultures biologiques, les légumineuses, le cumin, l’argan, le miel et le fromage.

L’approche « alliance productive » promeut le partenariat entre un groupement de producteurs et un acheteur, avec l’appui de l’État à travers la mise en œuvre de plans d’affaires bien définis. L’objectif pour les producteurs est d’accéder à des marchés plus rémunérateurs, à haute valeur ajoutée et plus fiables, capables d’absorber de plus grandes quantités de produits que les marchés traditionnels.
Cette approche a permis une nette augmentation des revenus des producteurs impliqués dans plusieurs pays d’Amérique Latine.